mardi 12 juin 2012

La santé – L’Esprit de la ruche – Le modèle

« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. »

Cette définition est celle du préambule de 1946 à la Constitution de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Inchangée depuis 1946, cette vision implique que tous les besoins fondamentaux de la personne soient satisfaits, qu'ils soient affectifs, sanitaires, nutritionnels, sociaux ou culturels et ce du stade de l'embryon, voire des gamètes, à celui de la personne âgée.

On pourrait également dire que la santé est un état d’harmonie. Harmonie intérieure – avec soi-même – et harmonie extérieure – avec  le monde qui nous entoure.



Qui pense harmonie peut se référer à l’organisation des abeilles. Lorsque l’on observe une colonie en pleine activité, l’on est frappé par l’harmonie qui y règne et ce malgré l’affairement industrieux des milliers d’insectes qui la composent. Chaque abeille vaque à ses propres occupations, appliquée et efficace, pour le plus grand bien de l’ensemble de la colonie. Les échanges et communications sont rapides, subtils et il devient vite évident qu’ils reflètent une organisation à une échelle supérieure, plus grande que la somme des individus de la colonie, et que l’on pourrait appeler l’Esprit de la ruche. Cette « Intelligence apicole supérieure » veille à l’efficience de tous dans le but d’accomplir le devoir sacré de l’espèce inscrit dans le Vivant. La reine est  le réceptacle-clé de cet Esprit de la ruche et c’est elle qui régule, à l’aide notamment des phéromones qu’elle sécrète, l’ensemble des activités de la colonie.

Un phénomène remarquable chez les abeilles est leur capacité à pouvoir se transformer lorsque l’intérêt de la colonie l’exige. Par exemple, si une colonie subit un dérangement majeur, de nature à mettre en danger son existence même, les abeilles âgées voient leurs glandes cirières se remettre en état de fonctionner – alors qu’elles s’étaient atrophiées ou mises en latence – afin qu’elles puissent participer à l’effort de reconstruction du nid, donc du couvain – avenir de la colonie. Tous les individus qui composent la colonie servent la Loi du Plus Grand Bien de celle-ci. Et les changements de rôles et de fonction s’opèrent dans la plus grande harmonie.

Il est donc juste de considérer une colonie d’abeilles – une ruche – comme une seule entité vivante, soumise aux grandes lois de la Vie  et dont l’Esprit puise son origine et sa force dans la Source universelle.

Pour l’humanité, un modèle d’organisation sociale ?

Au niveau individuel, un modèle de vie ?




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